Le Burkina reste vulnérable aux chocs dus aux variations pluviométriques et à la fluctuation des cours mondiaux de ses produits d’exportation. Son développement économique et social dépendra en partie de la stabilité politique du pays et de la sous-région, de son ouverture au commerce international et de la diversification de ses exportations.
Le Burkina Faso est un pays enclavé d’Afrique subsaharienne, à faible revenu et aux ressources naturelles limitées. La population, qui croît au rythme annuel moyen de 3,1 %, était estimée à près de 18,6 millions en 2016. L’économie est fortement dominée par l’agriculture qui emploie près de 80 % de la population active.
Or le secteur de l’agriculture est constamment fragilisé par la sécheresse et l’avancée du désert du Sahara. Les pluies supposées arroser les terres se font de plus en plus rares.
Au Burkina, la charge globale de morbidité est toujours dominée par les maladies infectieuses, notamment ces dernières annéesavec l’apparition de maladies non transmissibles. Les enfants de moins de cinq ans et les femmes en sont toujours les premières victimes. Malgré une amélioration sensible ces dernières années, les indicateurs de santé maternelle et infantile n’ont toujours pas atteint les taux fixés par les Objectifs de Développement Durable(ODD) de l’ONU et le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES).
La malnutrition demeure endémique avec une prévalence de la malnutrition aiguë de 7,6% et des retards de croissance de 27,3%.
En visite en France, un groupe de citoyens burkinabé a souhaité qu’une antenne 2ADHM soit installée dans leur pays afin de faire face aux nombreux défis du développement rural des populations locales.